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Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

  • Photo du rédacteur: Guillemette Bourgoing
    Guillemette Bourgoing
  • il y a 1 jour
  • 5 min de lecture

La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail a lieu chaque année le 28 avril. Elle met en lumière un enjeu majeur pour les entreprises et les travailleurs : garantir des conditions de travail sûres, saines et dignes pour tous les travailleurs, quels que soient leur secteur d’activité et leur statut. Cette journée, initiée par l’OIT (organisation Internationale du Travail), vise à sensibiliser les employeurs, salariés et décideurs aux risques professionnels et aux moyens de les prévenir. Alors que les chiffres des accidents de travail et des maladies professionnelles restent préoccupants dans de nombreux pays, cette journée rappelle la nécessité de promouvoir une véritable culture de la prévention. Mais la sécurité et la santé au travail ne se limitent pas aux mesures réglementaires et aux dispositifs techniques : elles englobent aussi la qualité de vie au travail, la gestion du stress et l’adoption de pratiques favorisant le bien-être physique et mental.


  • Comprendre les enjeux de la sécurité et de la santé au travail :

La sécurité et la santé au travail sont des préoccupations anciennes, mais elles ont évolué avec le temps et les transformations du monde du travail. Aujourd’hui, elles couvrent un large spectre de problématiques allant des risques physiques (chutes, postures inadaptées, expositions à des substances toxiques, voir mon article) aux risques psychosociaux (stress, burn-out, harcèlement, voir mon article). Selon l’OIT, plus de 2,3 millions de personnes meurent chaque année d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, et des centaines de millions d’autres en souffrent à divers degrés. Ces chiffres, alarmants, rappellent que la sécurité au travail est un défi quotidien pour les entreprises et les institutions. Les causes de ces problèmes sont multiples. Elles sont d’abord dues à l’évolution des conditions de travail : le développement du télétravail, par exemple, pose de nouveaux défis en matière d’ergonomie et d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Par ailleurs, le stress et la pression professionnelle sont monnaie courante avec des objectifs élevés, une charge de travail excessive ou une mauvaise organisation augmentent le mal-être des employés (voir mon article). Et enfin, le manque de prévention et de formation peut aggraver des situations car certaines entreprises, souvent par méconnaissance, ne mettent pas en place de dispositifs suffisants pour protéger leurs salariés. Face à ces constats, la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail joue un rôle essentiel en encourageant les initiatives visant à améliorer les conditions de travail et en incitant les employeurs à adopter une approche plus proactive en matière de prévention.

 

  • Les actions déjà mises en place pour améliorer la santé au travail :

À travers le monde, de nombreuses mesures ont été mises en place pour réduire les risques professionnels et améliorer la santé des travailleurs. Ces actions prennent des formes variées, selon les secteurs d’activité et les priorités locales.

- Les réglementations et normes de sécurité : Les gouvernements et les organismes internationaux ont élaboré des cadres réglementaires stricts pour protéger les travailleurs. Par exemple, en France, le Code du travail impose aux employeurs de garantir la sécurité et de prévenir les risques professionnels. Des dispositifs comme le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) obligent les entreprises à identifier et à prévenir les dangers liés à leur activité.

- Les initiatives en faveur de la qualité de vie au travail (QVCT) : Aujourd’hui, la prévention ne se limite plus aux seuls risques physiques. De nombreuses entreprises intègrent des actions pour améliorer la qualité de vie et de condition de travail (QVCT) : flexibilité des horaires, droit à la déconnexion, aménagements ergonomiques, accompagnement psychologique… Ces initiatives contribuent à réduire le stress et à améliorer la productivité.

- Les campagnes de sensibilisation et les formations : Les entreprises et les organismes de prévention (comme l’INRS en France) organisent régulièrement des campagnes de sensibilisation sur la santé au travail. Ces campagnes visent à informer les travailleurs sur les bons gestes à adopter et sur les solutions existantes pour améliorer leur bien-être.


Mais malgré ces efforts, certaines problématiques restent encore insuffisamment prises en compte, notamment la gestion du stress, l’alimentation et l’hygiène de vie. C’est ici qu’une approche plus globale du bien-être au travail peut faire la différence, avec notamment l’intervention d’un(e) naturopathe.


  • L’intérêt de la naturopathie au service du bien-être au travail :

Si la sécurité et la santé au travail sont souvent abordées sous l’angle de la prévention des accidents et des maladies professionnelles, il est essentiel d’intégrer une dimension plus large, prenant en compte la vitalité globale du salarié car elle influence directement son efficacité, sa concentration et ses capacités à gérer les contraintes professionnelles. Or la naturopathie, en tant que discipline préventive et éducative, apporte des solutions concrètes pour accompagner les travailleurs vers un meilleur équilibre physique et mental. En entreprise, elle peut se décliner sous plusieurs formes :

Gestion du stress et des émotions : Le stress chronique est un fléau dans le monde du travail. Grâce à des techniques de respiration ou encore l’usage des plantes, il est possible de mieux gérer la pression professionnelle et d’améliorer la résilience des collaborateurs.

- Prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) : Les TMS, causés par des postures inadaptées et des gestes répétitifs, sont une des premières causes d’arrêt de travail. Des séances de réflexologie en entreprise, associées à des conseils en ergonomie et en étirements, permettent d’atténuer ces douleurs et d’améliorer le confort des employés.

- Optimisation de l’énergie et de la concentration : L’alimentation joue un rôle clé dans la performance cognitive. Trop de salariés souffrent de fatigue en raison de repas déséquilibrés ou d’une mauvaise gestion des temps de pause. La naturopathie propose des solutions simples, comme des conseils en nutrition, des boissons énergisantes naturelles (tisanes, smoothies riches en micronutriments) ou encore des micro-siestes stratégiques.

- Amélioration du sommeil et récupération : Un mauvais sommeil impacte directement la concentration et la productivité. En sensibilisant les travailleurs aux cycles de sommeil, à la régulation de la lumière bleue et à l’usage de plantes favorisant l’endormissement, la naturopathie contribue à une meilleure récupération et, in fine, à une meilleure santé au travail.


  • Je peux vous aider :

La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail rappelle à quel point ces enjeux sont cruciaux pour la performance et le bien-être des salariés. Si les actions préventives mises en place par les entreprises sont essentielles, il ne faut pas sous-estimer l’impact du bien-être global des collaborateurs.

C’est pourquoi intégrer des approches complémentaires comme la naturopathie dans les démarches de qualité de vie au travail peut être un véritable levier pour améliorer la santé physique et mentale des employés. En prenant soin du corps et de l’esprit, les entreprises investissent dans une ressource précieuse : des collaborateurs en meilleure forme, plus sereins et donc plus performants.

Et si cette journée mondiale de la sécurité et de  la santé au travail était l’occasion d’initier une réflexion plus large sur le bien-être au travail ? La naturopathie c’est aussi cela, veiller à ce que l’hygiène de vie soit vertueux pour la personne dans sa globalité. Alors la zone d’intervention du naturopathe s’étend dans le quotidien, dans les améliorations que l’on peut apporter dans sa famille, dans sa maison et dans la qualité de vie de son travail aussi. Et cela, que ce soit de manière individuelle, dans l’espace de mon cabinet par exemple, ou pour une entreprise entière, sous forme de conférences, ateliers ou en créant un espace de bien-être pour les salariés (avec des séances de réflexologie plantaire par exemple), ou encore en organisant une campagne d’arrêt du tabac destinée à la globalité des salariés désireux de s’arrêter de fumer. L’important étant que la naturopathie aide à bien, ou mieux, vivre dans son entreprise.




Guillemette Bourgoing Naturopathe et réflexologue spécialisée dans l’arrêt du tabac à Villelaure Pertuis et Aix-en-Provence


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